Véritable outil de rééquilibrage, la réflexologie plantaire est une thérapie manuelle qui consiste à stimuler des points réflexes sur les pieds et les mains.
Avec les années, elle s’est enrichie de zones sur les oreilles, le thorax et le dos.
C’est un soin à la fois préventif, curatif et relaxant, qui va aider notre organisme dans son travail d’élimination et d’auto-régulation.
Sous nos pieds, on retrouve « l’homme en miniature », selon une cartographie définie. Tout y est : organes, glandes, tête, bassin, poumons, intestins, vessie, colonne vertébrale.
Les Anciens le savaient, le bien-être des pieds aide le corps entier.
Détente, amélioration des fonctions digestives et respiratoires, amélioration du sommeil, diminution du stress chronique et de l’anxiété, par l’action sur le système nerveux parasympathique.
La manipulation ostéoarticulaire du pied et de la cheville viendra amplifier la sensation de bien-être. On observera un relâchement progressif des tissus et une amélioration sensible de la respiration.
Thérapie manuelle consistant en un massage doux et rythmé, le drainage active la circulation lymphatique et permet une élimination sensible des excédents d’eau et des déchets tissulaires.
Il améliore les aspects circulatoires et favorise le rétablissement post-opératoire, en réduisant l’œdème et l’inflammation.
Lié au système immunitaire, le système lymphatique permet la circulation de globules blancs dans les tissus, aidant ainsi notre organisme à améliorer ses défenses.
Le drainage est l’atout majeur des femmes enceintes et de toute personne désireuse de retrouver une sensation de légèreté. Il apporte un soulagement important au niveau du dos et des jambes, et permet de détendre le diaphragme et d’améliorer la respiration.
Il est également recommandé pour les personnes souffrant de lipoedème, en renfort d’un suivi médical.
Notre corps a un langage, il ne cesse de se transformer au fil du temps. Du balbutiement à l’affirmation, notre rapport à nous-même relève souvent du combat.
Extérieurement on peut définir notre corps par sa forme et sa texture, ses contours : peau, dos, tête, pieds, poitrine, hanches, visage.
On utilisera aussi un langage et des expressions qui disent le poids et l’inconfort : en avoir plein le dos, bête comme ses pieds, courir comme un dératé, se faire du mauvais sang, avoir la tête dure. J’en passe…
Tous ces mots ne nous appartiennent pas forcément et ils n’expriment que piètrement les ressentis profonds. Ceux que justement on peine à nommer. Là le vrai chemin commence, là le dialogue se fait tortueux.
Certains utiliseront des images, d’autres des sons, ou des goûts, des sensations tactiles. C’est là, souvent, qu’on se passe de mots. Et c’est là que le thérapeute intervient.
Par le toucher, les tissus peu à peu réapprennent à respirer plus largement, à s’ouvrir dans des zones qu’on pensait muettes ou étriquées. Ce travail se fait de concert. La main du thérapeute agit comme un révélateur, le prolongement de notre propre main.
